Le vagabond de Dieu... Benoît-Joseph est allé à la limite de ce que peut représenter l'errance , le dépouillement et la marginalité. Chez lui, c'est une véritable vocation, un choix délibéré. Il se détache de tout : ni toit, ni argent, ni communauté. La route est son monastère : la contemplation par le silence et la solitude, l'action dans la marche inlassable et continuelle, vers des buts provisoires, avant de repartir sur d'autres chemins. 


(dans la petite chapelle, devant la maison natale du Saint)

Pour tout bagage : un chapelet, deux crucifix, une écuelle en bois et une gourde accrochées à son cordon, une besace avec des livres pieux, son acte de baptême qui lui sert de créanciale. Il est l'incarnation d'une humilité radicale, une dépendance totale et volontaire à l'égard de Dieu et à l'égard des hommes.


(vitrail dans l'église d'Amettes)

Marie-Thérèse Avon-Soletti dit de lui :
" Il vit la vie de tous les vagabonds, mais il la vit en offrande de soi pour tous. L'errance l'a conduit à l'essentiel. "



(vitrail dans l'église d'Amettes)


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